Parc Du Roy d’Espagne - 6 Boulevard Velasquez - 13008 - Marseille. | Telephonez au +(33)4.91.72.40.01 | URGENCES

Bienvenue sur le site du Dr David Akrich, Chirurgien-Dentiste à Marseille, 13008.Dadentaltech (Selas).

R.D.V. Dr David Akrich.
Doctolib
R.D.V. Dr Pierre Akrich.
Doctolib
R.D.V. Dr Marion Janovitz.
Doctolib
R.D.V. Dr Yonathan Akrich.
Doctolib
R.D.V. Dr Catarina Pereira.
Doctolib

Le Dr David Akrich, Chirurgien-dentiste à Marseille 8e, ainsi que ses collaborateurs vous présentent :
Ses articles.

Rendez-Vous

Prenez rendez-vous, telephonez nous, ou allez sur la plateforme Doctolib.

Rendez-Vous
Nos Horaires

Lundi - Jeudi : 09h00 - 21h00

Vendredi : 09h00 - 16h00

Une nette mais inégale amélioration de la santé bucco-dentaire des adolescents.

Archives

En 2017, 18 % des adolescents en classe de troisième sont en surcharge pondérale et 5 % sont obèses. Entre 2009 et 2017,les prévalences de la surcharge pondérale et de l’obésité sont en hausse, en particulier pour les filles (de 17 % en 2009à 20 % en 2017). La santé bucco-dentaire est, en revanche, en nette amélioration :68 % des adolescents ont des dents indemnes de caries, contre 56 % en 2009. Ces évolutions sont marquées par de fortes inégalités sociales. Ainsi, 24 % des enfants d’ouvriers sont en surcharge pondérale et 8 % sont obèses, contre respectivement 12 % et 3 % des enfants de cadres. La proportion de ceux qui n’ont aucune dent cariée s’élève à 59 % pour les enfants d’ouvriers, contre 77 % pour ceux des cadres.Ces disparités peuvent en partie s’expliquer par des habitudes de vie différenciées selon le milieu social. Les habitudes de vie bénéfiques à la santé sont plus souvent déclarées par les adolescents issus des milieux socialement favorisés : prise régulière d’un petit déjeuner, pratique d’un sport, limitation du temps passé devant les écrans, recours au dentiste

L’examen bucco-dentaire et l’entretien réalisés par le médecin ou l’infirmier de l’Éducation nationale permettent d’aborder à la fois la dimension curative et préventive de la santé bucco-dentaire. La dimension curative repose sur un examen consistant à recenser le nombre de dents cariées, qu’elles soient soignées ou non, ces
données permettant d’estimer le nombre de dents indemnes de caries, indicateur indirect de l’efficacité des mesures de prévention au cours de la vie de l’enfant. La dimension préventive est également approchée au cours de l’entretien avec l’adolescent par le biais des questions sur l’hygiène bucco-dentaire (fréquence du brossage des dents). La question sur le recours à un dentiste ou à un orthodontiste au cours des douze derniers mois informe à la fois sur les aspects curatifs et préventifs.Ainsi, en 2017, 68 % des collégiens ont des dents indemnes de caries. Cet indicateur est en nette amélioration depuis 2009, où le pourcentage s’élevait à 56 %. Cette évolution favorable, déjà observée en 2013 et 2015, respectivement pour les élèves scolarisés en grande section de maternelle (Chardon, Guignon, 2013) et ceux de CM2 (Guignon, 2017) pourrait être en partie liée à l’association de plu-sieurs facteurs : le dispositif M’T dents5, qui permet de bénéficier d’un examen bucco-dentaire sans avance de frais. Ces rendez-vous de prévention réguliers sont en effet l’occasion de prodiguer des conseils sur l’hygiène bucco-dentaire, mais aussi de sensibiliser les parents à la présence possible de caries, même en l’absence de douleur. D’autres facteurs peuvent avoir contribué à cette avancée, tels que les mesures de prophylaxie bucco-dentaire, en particulier le scellement prophylactique des sillons des premières et deuxièmes molaires permanentes6, mais aussi l’impact indirect de recommandations nutritionnelles mises en place dans le cadre du Programme national nutrition santé, qui conseille une consommation limitée d’aliments ou de boissons sucrés.En 2017, 38 % d’adolescents portent un appareil dentaire (40 % pour les filles et 36 % pour les garçons), contre 28 % en 2009. Cette augmentation doit, cependant, être interprétée en tenant compte de l’évolution du questionnaire, lequel recense les appareils portés en permanence, mais aussi ceux qui sont portés exclusivement la nuit (aussi appelés « gouttières7 »). L’absence de précision sur le recueil d’information sur ces derniers lors de la précédente édition de l’enquête a ainsi pu conduire à une sous-estimation en 2009.Sur la base de l’entretien avec l’adolescent, ce volet curatif est complété d’informations sur ses comportements de prévention, en particulier sur son hygiène bucco-dentaire : 85 % des adolescents déclarent se brosser les dents plusieurs fois par jour.Par ailleurs, le recours aux dentistes est assez élevé. En effet, 77 % des adolescents disent avoir consulté un dentiste ou un orthodontiste au cours des douze derniers mois. La Haute Autorité de santé (HAS) et l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) préconisent un contrôle annuel entre 6 et 18 ans.

Une santé bucco-dentaire moins bonne chez les moins favorisés socialement.

Les enfants d’ouvriers présentent cependant des indicateurs de santé bucco-dentaire moins bons que ceux des enfants de cadres, aussi bien pour la prévention que pour le recours aux soins. En effet, 77 % des enfants de cadres ont toutes les dents indemnes de caries, contre 59 % des enfants d’ouvriers (tableau 1). Ils sont aussi moins nombreux à avoir au moins deux dents cariées (12 % contre 26 %). Le recours aux soins curatifs est également moindre, puisque 5 % des enfants de cadres ont des dents cariées non soignées, contre 14 % des enfants d’ouvriers. Par ailleurs, près de la moitié des enfants de cadres portent un appareil dentaire (éventuellement seulement la nuit), contre 28 % chez les enfants d’ouvriers. D’après les déclarations des adolescents, la fréquence du brossage des dents est élevée et peu différenciée selon le milieu social, ainsi 87 % des enfants de cadres disent se brosser les dents plusieurs fois par jour, contre 84 % des enfants d’ouvriers. En revanche, à la question sur le recours au dentiste ou à l’orthodontiste au cours des douze derniers mois, 86 % des enfants de cadres répondent positivement, contre 64 % des enfants d’ouvriers. Ces disparités de recours aux dentistes ne sont probablement pas seulement liées à des difficultés financières (Calvet, Moisy, 2013). À la différence d’une pathologie aiguë, une dent cariée n’est pas systématiquement accompagnée de douleur, en particulier dans les premiers stades. Ceci montre que les familles les plus modestes semblent moins consulter à titre préventif ou recourir plus tardivement au dentiste.

Publié le: 2019-08-28
Par: La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) est une direction de l’administration centrale des ministères sanitaires et sociaux.

Une nette mais inégale amélioration de la santé bucco-dentaire des adolescents.

Archives

Liens

Services